Il ne parvenait plus à uriner depuis 2 jours… ce que l’on a découvert dans sa vessie est répugnant

Après deux jours sans pouvoir uriner, une exploration médicale révèle un phénomène terrifiant à l'origine de ses douleurs.

La santé est précieuse, mais parfois, elle peut être menacée par des éléments inattendus. Récemment, des médecins indiens ont fait une découverte surprenante qui illustre cette réalité. Un patient de 35 ans se présentait à l’hôpital de Meerut, en Inde, après avoir été incapable d’uriner pendant deux jours. Ce cas a suscité l’intrigue et a révélé une situation médicale alarmante.

Un mystère médical à résoudre après deux jours sans pouvoir uriner

À son arrivée, le patient présentait plusieurs symptômes inquiétants. Bien que ses paramètres vitaux restaient normaux, il affichait une peau pâle, un rythme cardiaque accéléré et des reins visiblement gonflés. Face à une telle situation, les médecins ont commencé par administrer un traitement antibiotique. Par la suite, ils ont décidé d’introduire un cathéter pour soulager la pression dans sa vessie.

C’est alors que le mystère s’est éclairci. Dans la poche du cathéter, un ver mesurant 30 cm de long et 3,5 mm de diamètre a été découvert! Ce ver s’est révélé être un Dioctophyma renale, aussi connu sous le nom de « strongle géant » ou « ver rénal géant ». Ce nématode, bien qu’assez rare, est capable de migrer vers les reins, provoquant ainsi divers problèmes de santé.

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Une infection rares mais réelle

Bien que la dioctophymiose, l’infection causée par Dioctophyma renale, reste rare chez l’homme, elle reste une source d’inquiétude dans des cas comme celui de cet homme qui n’a pas pu uriner pendant deux jours. À ce jour, seulement 37 cas humains ont été identifiés à travers le monde, y compris en Asie, en Europe, en Amérique du Nord et en Océanie. Cette infection nécessite souvent une intervention chirurgicale pour retirer le ver et prévenir d’éventuels dommages aux reins.

Dans ce cas précis, les médecins ont découvert qu’il s’agissait d’un ver mâle, ce qui représente une chance pour le patient. En effet, les vers femelles peuvent atteindre jusqu’à un mètre de long et vivre jusqu’à cinq ans à l’intérieur des reins. Ils ont émis l’hypothèse que ce ver provenait de larves parasitaires trouvées dans les poissons que le patient consommait crus. Cette information souligne l’importance de se méfier des risques liés à la consommation de produits marins non cuits.

Cette histoire illustre le point crucial de la sécurité alimentaire. Lorsque vous envisagez de consommer du poisson dont vous n’êtes pas sûr de l’origine, veillez à le cuire correctement. Une cuisson adéquate peut prévenir des complications de santé inattendues. Par ailleurs, garder l’appétit est essentiel, mais il est tout aussi important d’être conscient des dangers qui peuvent se cacher dans notre nourriture.