J’ai du mal à accepter la réalité » : la mère de la petite Lola se livre pour la première fois, deux ans après le drame

Deux ans après le drame de Lola : témoignage poignant de la mère face à la douleur et à l'incompréhension, révélant un parcours de résilience et de quête de vérité.

Deux ans se sont écoulés depuis la découverte tragique de Lola, une jeune fille de 12 ans, retrouvée sans vie dans une malle à Paris. Le 14 octobre 2022 a marqué une page sombre de l’histoire familiale de Delphine Daviet-Ropital. Dans une interview accordée au « Figaro », elle se livre pour la première fois sur ce qu’elle a enduré depuis ce jour fatidique. Sa reconstruction continue, bercée par des souvenirs douloureux et l’espoir d’un futur malgré le drame.

J’ai du mal à accepter la réalité » : la mère de la petite Lola se livre pour la première fois, deux ans après le drame

J'ai du mal à accepter la réalité" : la mère de la petite Lola se livre pour la première fois, deux ans après le drame
Capture Facebook

La reconstruction difficile d’une mère

Lola a été la victime d’un acte impensable. Selon Delphine, « ma vie sera toujours compliquée ». Cette phrase résume parfaitement la tourmente émotionnelle qu’elle vit quotidiennement. Malgré ses séances de psychologie, la mère de famille peine à accepter ce qui est arrivé à sa fille.

Elle reste encore en arrêt maladie, indiquant que le chemin vers la guérison est semé d’embûches. Delphine refuse de sombrer dans l’abandon. Elle se bat pour son fils, Thibault. « C’est grâce à lui que je tiens », confie-t-elle, touchant ainsi à l’amour inconditionnel qui unit une mère à son enfant.

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La douleur de Delphine est exacerbée par la perte de son mari, survenue peu après le décès de Lola. Leurs vies ont basculé, et le poids du deuil s’est alourdi. Son mari, affecté par la tragédie, a succombé à ses démons, ravivant les blessures du passé.

Delphine raconte avec émotion : « On l’a perdu depuis le premier jour. On a tout fait, mais on ne pouvait plus rien faire ». La perte d’un enfant est incommensurable. La perte d’un conjoint qui subit la même tragédie rend la reconstruction encore plus complexe.

Un procès tant attendu pour la justice

À l’horizon du mois de juin 2025, le procès de la principale suspecte, Dahbia B., approche. Le fait que cette dernière soit jugée pour « meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie sur un mineur de moins de 15 ans » soulève encore plus de douleur chez Delphine.

« J’attends de savoir ce que l’autre va dire », évoque-t-elle, faisant allusion à l’importance de la vérité. Les familles de victimes cherchent souvent des réponses pour apaiser leur chagrin. Ces questions, « pourquoi » et « comment », demeurent sans réponse, les plongeant dans une quête interminable de compréhension.

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Le procès représente une étape cruciale pour Delphine. Il ne guérira pas ses blessures, mais peut-être lui offrira-t-il une forme de clôture. Elle espère obtenir des réponses qui pourraient éclaircir l’ombre qui plane sur sa vie depuis le meurtre de sa fille.

En attendant, elle continue de vivre pour son fils et porte en elle la mémoire de Lola. Ce récit poignant souligne non seulement la souffrance d’une mère, mais également la résilience de l’amour familial face à l’inimaginable.

L’histoire de Delphine Daviet-Ropital et de Lola nous rappelle que le chemin de la guérison est long et tortueux, mais l’espoir et le soutien des proches peuvent aider à traverser même les tempêtes les plus sombres.


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