Victime de moqueries sur Instagram à cause de son poids, une journaliste retrouve son harceleur et lui rend la monnaie de sa pièce

Une journaliste confronte son harceleur en instagram après des mois de moqueries liées à son poids.

La violence gratuite sur les réseaux sociaux peut avoir des conséquences dévastatrices, comme dans le cas de cette story sur Instagram.

Jessica Davey-Quantick, une journaliste canadienne, en a fait l’expérience lorsqu’elle a partagé une photo d’elle-même lors d’un spectacle burlesque à Yellowknife en janvier.

Initialement, ses amis ont complimenté sa performance. Cependant, après un commentaire agressif, la situation a rapidement dégradé.

Ce récit met en lumière l’impact du cyberharcèlement et souligne l’importance de résister à la haine en ligne.

Victime de moqueries sur Instagram à cause de son poids, une journaliste retrouve son harceleur et lui rend la monnaie de sa pièce

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Capture Instagram

Un déferlement de haine

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Le 1er février, Jessica reçoit un commentaire alarmant: « L’obésité tue ». Elle n’aurait jamais imaginé qu’après cette phrase, une vague d’insultes s’abattrait sur elle.

« Baleine », « tu es dégueulasse » sont devenus des mots du quotidien pour la jeune femme. Chaque jour, elle découvre des messages de haine, même sur des publications anciennes.

Un internaute particulièrement virulent va jusqu’à lui conseiller de se faire du mal. Cette violence gratuite affecte profondément Jessica, qui n’aurait jamais voulu faire l’objet de telles attaques.

Pourtant, au lieu de se laisser abattre, Jessica choisit de se défendre. Avec l’aide de ses amis, elle parvient à identifier son harceleur, un adolescent de 15 ans vivant à Londres.

Ils prennent rapidement contact avec ses parents. Malheureusement, le père du jeune homme refuse de prendre ses responsabilités et traite Jessica de « honteuse » pour avoir osé le contacter.

Cette réaction montre une défaillance dans l’éducation de l adolescent. En revanche, Patrick Derham, le directeur de l’établissement scolaire, réagit différemment.

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Il montre une prise de conscience de l’importance du sujet et prend des mesures.

Réaction et prise de conscience

Le directeur contacte Jessica pour obtenir des preuves des abus qu’elle a subis. Cela démontre la gravité de la situation. Il identifie rapidement l’élève en question ainsi que deux de ses complices.

En conséquence, les trois adolescents reçoivent une suspension temporaire de l’école.

Ils doivent aussi rédiger des excuses à Jessica, une étape nécessaire pour rendre compte de la gravité de leurs actions.

Dans un communiqué, Patrick Derham déclare:

« Nous soulignons que l’intimidation sur Internet est inacceptable et peut avoir des effets dévastateurs. »

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Ses mots résonnent comme un appel à la responsabilité. Jessica Davey-Quantick, quant à elle, refuse de se laisser intimider.

Elle se concentre sur l’action et signale les comptes des harceleurs à Instagram, qui finissent par être supprimés. Elle sait que garder le silence n’est pas une solution.

Jessica incarne une belle leçon de vie. Non seulement elle résiste au harcèlement, mais elle incite également d’autres victimes à s’exprimer.

Victime de moqueries sur Instagram à cause de son poids, une journaliste retrouve son harceleur et lui rend la monnaie de sa pièce
Capture Instagram

La violence gratuite peut se payer cher, mais la détermination et la solidarité face aux mauvais choix des individus peuvent changer la donne.

Victime de moqueries sur Instagram à cause de son poids, une journaliste retrouve son harceleur et lui rend la monnaie de sa pièce
Capture Instagram

Son histoire rappelle à chacun l’importance de lutter contre le cyberharcèlement et la nécessité de créer un environnement numérique plus respectueux.


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