Pourquoi les chats noirs sont accusés de porter malheur ? La réponse est surprenante

Les chats noirs sont souvent associés à la malchance ! Mais quel est la source de cette étrange réputation ?

Mythe ou réalité ? Les chats de couleur noire seraient des malédictions pour leurs propriétaires ! Il s’agit ici d’une superposition emblématique qui persiste encore malheureusement aujourd’hui. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ces félins aux teintes un peu sombres !

La chute des chats en grâce

Pourquoi les chats noirs sont accusés de porter malheur ? La réponse est surprenante
Capture Instagram

Il y a des millénaires, dans l’Égypte ancienne, les chats étaient des créatures sacrées, vénérées comme des divinités incarnées. Leur statut privilégié leur conférait une protection absolue. D’ailleurs, tuer un chat était un sacrilège passible de lourdes sanctions.

Cependant, l’arrivée du christianisme en Europe a marqué un tournant dramatique dans le destin des chats. Les nouvelles croyances religieuses, en rupture avec les traditions païennes, ont diabolisé tout ce qui s’y rattachait. La déesse Diane, qui représente la lune et la sorcellerie, fut ainsi dénigrée, tout comme ses familiers félins.

À lire Pourquoi votre chat vous mord-il ? Explorez les secrets derrière ses morsures

En 1233, le pape Grégoire IX enfonça le clou en associant explicitement le chat noir au diable lui-même. Cette assimilation diabolique eut des conséquences terribles pour ces animaux innocents. Les chrétiens, désireux de prouver leur zèle religieux, se livrèrent à des massacres de chats noirs.

Ainsi, lors de fêtes macabres, ils brûlaient ces animaux ! La peur et la superstition gagnèrent du terrain, décimant les populations félines dans certaines régions d’Europe au XIVe siècle. Au fil des siècles, les gens croient en l’idée que les chats noirs étaient des familiers du diable, les liant inextricablement aux sorcières.

Un symbole de chance et de prospérité

Loin d’être uniquement associés à la malchance, les chats noirs portent en eux une symbolique bien plus riche et complexe qu’il n’y paraît. Si certaines cultures les diabolisent, d’autres les vénèrent comme des porte-bonheur.

En Angleterre, les gens considèrent les chats noirs comme des animaux de bon augure. Un dicton populaire y stipule même que leur présence dans un foyer attire les prétendants aux jeunes filles. Dans les Midlands britanniques, offrir un chat noir en cadeau de mariage est un gage de chance et d’amour éternel pour la mariée.

À lire Trois races de chats qui détestent la vie en appartement

Au-delà des superstitions, adopter un chat noir est un acte de bravoure et de compassion. C’est choisir de défier les préjugés tenaces qui collent à la peau de ces félins depuis des siècles ! C’est également faire preuve d’empathie envers ces animaux souvent boudés dans les refuges, victimes de leur couleur sombre.

Loin d’être uniquement porteurs de symbolique, les chats noirs possèdent également un charme indéniable. Leur robe élégante et mystérieuse leur confère une classe naturelle qui ne laisse personne indifférent. Leurs yeux, qu’ils soient verts, jaunes ou bleus, ressortent d’autant plus sur ce pelage sombre. En effet, cela leur donne un regard perçant et fascinant.

Chats noirs, un obstacle à l’adoption

Malgré les siècles qui ont passé et les efforts de sensibilisation, la superstition du chat noir perdure encore aujourd’hui, avec des conséquences néfastes sur ces animaux. Ironiquement, ce sont eux qui en sont les principales victimes. Contrairement aux autres félins, c’est difficile pour eux de trouver un foyer aimable. Leurs statistiques d’adoption font d’ailleurs froid dans le dos.

En Allemagne, près de 48 % des refuges pour animaux révèlent avoir du mal à faire adopter les chats noirs. Pour ce qui est des États-Unis, les chiffres sont d’autant plus effrayants.

À lire Pourquoi les chats pétrissent-ils ? Les raisons et significations dévoilées

En effet, le pourcentage alarmant affiche jusqu’à 60 %. Comme quoi, une simple couleur peut ternir la réputation d’un pauvre animal !


Vous aimez cet article ? Partagez !