Le gel du barème kilométrique prolongé en 2025 représente un coup dur pour de nombreux professionnels. Cette mesure se traduira par des conséquences financières importantes lors de la déclaration d’impôts sur le revenu. En effet, la déduction des frais liés à l’utilisation d’un véhicule personnel à des fins professionnelles sera moins avantageuse. Il est crucial de comprendre les impacts de cette décision.
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Le barème kilométrique permet aux salariés et aux travailleurs indépendants de déduire certaines dépenses de leur impôt. Ces dépenses comprennent les frais d’essence, d’entretien et d’assurance. Dans un contexte où les coûts d’utilisation des véhicules ne cessent d’augmenter, le gel de ce barème devient inquiétant. Les contribuables devront être prudents dans le calcul de leurs déductions.
Jusqu’à présent, le barème subissait une revalorisation annuelle. En 2022, il avait augmenté de 10 % ; en 2023, de 5,4 %, permettant de compenser l’inflation. Cependant, en 2024, aucune augmentation n’a eu lieu, et la même tendance se confirme pour 2025. Face à l’augmentation des coûts, le gel des barèmes rendra les dedu sont moins avantageuses pour les utilisateurs réguliers de leur véhicule personnel.
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L’arrêté du 27 mars 2023, qui a fixé ces montants, permet à l’administration fiscale de maintenir les chiffres sans actualisation. Ainsi, les professionnels doivent redoubler de vigilance lors de leur déclaration d’impôt. Ignorer ce gel pourrait engendrer des erreurs dans le calcul de leur déduction et, par conséquent, un impôt plus élevé que prévu.
Les barèmes en vigueur : un état des lieux
Selon le site du Service Public, les barèmes en vigueur pour la déclaration des revenus 2024 (impôt 2025) s’appliquent uniquement aux véhicules thermiques. Ces barèmes sont calculés en fonction de la puissance fiscale du véhicule et du nombre de kilomètres parcourus. Voici les barèmes appliqués :
Pour les véhicules de 3 CV et moins :
Jusqu’à 5 000 km : d × 0,529
De 5 001 à 20 000 km : (d × 0,316) + 1 065
Au-delà de 20 000 km : d × 0,370
Pour les véhicules de 7 CV et plus :
Jusqu’à 5 000 km : d × 0,697
De 5 001 à 20 000 km : (d × 0,394) + 1 515
Au-delà de 20 000 km : d × 0,470
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Ces barèmes soulignent l’importance de bien évaluer ses kilomètres parcourus pour éviter toute perte sur ses déductions fiscales.
Le gel du barème kilométrique en 2025 incite les contribuables à ajuster leur stratégie fiscale. En tenant compte des taux en vigueur et en évaluant avec soin leurs déplacements professionnels, ils pourront mieux gérer leurs finances. Ainsi, restez informé et préparé pour une déclaration d’impôt claire et précise.