Décès de Claude François : un policier témoigne de ce qu’il a observé sur les lieux à l’époque

Retour sur les événements marquants de la nuit où l'industrie musicale a perdu Claude François, à travers le regard d'un officier.

Le 11 mars 1978, la France pleurait la disparition tragique de Claude François. Quarante-cinq ans plus tard un policier présent sur les lieux de cette tragédie partage son témoignage. Ce récit, bien que marquant, met en lumière des éléments souvent ignorés.

Les détails de l’accident

Selon la version officielle, le chanteur de « Belle, belle, belle » est mort dans sa baignoire, victime d’une électrocution. Cependant, cette explication n’a nunca pu convaincre tout le monde. Des rumeurs grotesques circulaient alors, alimentées par le mystère qui entourait sa mort. Le 10 mars 2023, le journal Le Parisien publie une interview de Michel Pleiber, inspecteur à l’époque des faits. À 27 ans, il se trouvait sur les lieux et se rappelle avec précision les événements tragiques de cette journée.

Michel Pleiber décrit une scène troublante. Il a remarqué un hématome quasi rectiligne sur l’épaule droite de Claude François. Ce détail, selon lui, indique clairement une chute. Selon l’inspecteur, « Cette chute lui a fait violemment heurter le rebord de la baignoire ».

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Cela change la perception de l’accident. L’interview révèle que Claude François était probablement debout pour redresser l’applique défaillante de sa baignoire. En touchant les fils électriques pendant la manipulation, il a été électrocuté. Le médecin légiste et l’inspecteur de permanence confirment les dires de Pleiber.

Cette révélation vient remettre en question toutes les autres théories qui ont prospéré jusqu’à présent. En effet, les éléments apportés par Michel Pleiber permettent de dissiper certaines rumeurs. L’accident de Claude François semble donc davantage un événement tragique que le résultat d’un acte délibéré.

Une souvenir sur le fil de l’actualité

Pour soutenir son témoignage, l’inspecteur Pleiber évoque une photo du corps de Claude François, recouvert d’un drap blanc. Ce cliché peut sembler intrusif, mais il constitue un élément de preuve. Selon Le Parisien, le chanteur a un petit mouchoir dans la bouche, pouvant être lié aux tentatives de réanimation. Les détails qu’apporte l’ex-policier renforcent sa conviction. « Je respecte la famille », dit-il, tout en soulignant l’importance de sa déclaration pour mettre fin aux spéculations.

Il affirme : « On entend tellement de conneries sur ce dossier ». En effet, la mémoire de Claude François a souffert des nombreux mythes entourant sa mort. Le policier a décidé de faire la lumière sur cette tragédie pour honorer la mémoire de l’artiste. Il conclut avec assurance que la mort de Cloclo était bien accidentelle.

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Quarante-cinq ans plus tard, le témoignage de Michel Pleiber offre une perspective nouvelle et précieuse sur les événements tragiques du 11 mars 1978. Cette nouvelle révélation vient rappeler à tous que derrière chaque grandes figures se cachent des réalités souvent méconnues. La vérité, bien que douloureuse, mérite d’être entendue.