Le 8 février 2025, le petit Emile a été enterré dans les Bouches-du-Rhône. Ses obsèques se sont déroulées à la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le Var. Ce jour-là, sa mère, Marie Colomban, a décidé de s’habiller en blanc. Ce choix vestimentaire symbolise une volonté de célébrer la vie plutôt que de se concentrer uniquement sur le chagrin. Les parents d’Emile, après des mois de douleur et d’incertitude, trouvent enfin un moyen de commencer leur deuil.
La tragédie a frappé la famille Colomban le 8 juillet 2023, lorsque leur fils de 2 ans et demi a mystérieusement disparu. La famille profitait de vacances chez les grands-parents, au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les recherches se sont intensifiées, mais sans succès. Les mois ont passé, alourdissant le poids de l’angoisse et de l’incompréhension sur les épaules des parents.
Découverte d’Emile : une ombre sur la cérémonie
En mars 2024, neuf mois après sa disparition, une randonneuse a fait une découverte macabre : le crâne d’Emile, retrouvé près du hameau du Haut-Vernet. Lors d’une conférence de presse à Aix-en-Provence, le procureur Jean-Luc Blachon a annoncé que des vêtements d’Emile, laissés près d’un ruisseau, avaient également été retrouvés. Ces informations ont plongé la famille dans un océan de questions sans réponses. La douleur de savoir qu’ils ne reverraient plus leur fils s’est mêlée à l’angoisse de l’inconnu.
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Les obsèques à la basilique Sainte-Marie-Madeleine avaient un aspect unique. Alors que la messe était accessible au public, Marie a demandé aux invités de ne pas porter de noir. Cette demande a pris tout son sens lors de l’arrivée de la famille. Marie, revêtue d’un manteau clair, a empathiquement voulu montrer que cette cérémonie ne devait pas être seulement une célébration de la perte, mais également une célébration de la vie d’Emile.
Une première étape vers le réconfort
Le jour des funérailles, Marie et son mari Colomban ont été accompagnés de leurs autres enfants, Vincent et Alaïs. La naissance de Vincent en octobre 2024 a apporté un souffle d’espoir à la famille. Selon des proches, cet événement joyeux a grandement aidé Marie et Colomban à surmonter leur chagrin. Ce contraste entre la perte et l’arrivée d’un nouvel enfant illustre la complexité du deuil.
La basilique Sainte-Marie-Madeleine a résonné d’hommages à Emile. Les discours ont mis en avant la lumière qu’il a apportée dans la vie de ses proches. Le prêtre, Daniel Duigo, a souligné l’importance d’être joyeux pour avoir pu connaître ce petit garçon, même si son passage sur terre a été trop court.
Les obsèques d’Emile ont été un moment de recueillement, mais aussi de célébration. Loin de se concentrer sur la tristesse, la famille a choisi de rendre hommage à la vie de leur enfant. Ce choix, fait avec amour et courage, montre combien il est crucial de se souvenir des moments de bonheur, même face à l’adversité.