Marc Lavoine est un artiste profondément marqué par le deuil de sa mère, Micheline Collin, qui est décédée en 2011. Lors de son passage dans l’émission « Sept à Huit » sur TF1, le chanteur de 62 ans s’est confié sur cette perte tragique, révélant des émotions d’une intensité rare. Ce moment a permis aux téléspectateurs de découvrir une facette plus intime de sa vie.
La profondeur du deuil
La perte d’une mère laisse une empreinte indélébile. Pour Marc Lavoine, cet événement a été l’un des plus douloureux de sa vie. Lors de l’émission « On n’est pas couché » sur France 2 en 2018, il a partagé les défis que sa mère a rencontrés avec la lypémanie, une maladie dont il souffre également. Il a décrit cette condition comme une « mélancolie un peu plus haut que les autres ». Cet aspect de sa vie montre à quel point il est lié à sa mère, même dans la souffrance.
Marc a également évoqué les changements qu’il a apportés à sa vie après la disparition de sa mère. Il a commencé à faire une heure de sport par jour, une nouvelle routine qui reflète son désir de se recentrer. Dans une interview pour « TV Mag », il a déclaré : « J’ai perdu ma mère récemment et j’ai eu envie de changer de vie ». Ce changement de cap témoigne de sa volonté de transformer sa douleur en quelque chose de constructif.
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Un livre comme thérapie
Près de quinze ans après la mort de sa mère, Marc Lavoine lui rend hommage à travers son livre, « Quand arrivent les chevaux » (Éd. Fayard). Dans ce récit, il aborde sa relation avec sa mère et le chagrin qu’il endure toujours. Il se souvient d’elle avec tendresse, évoquant son regard pur et son faible mètre soixante-deux. En rappelant que son morceau iconique « Elle a les yeux revolver » s’inspire de sa maman, il souligne l’impact de cette figure maternelle dans sa vie artistique.
Dans son témoignage, Marc se penche aussi sur la vie sentimentale tumultueuse de sa mère. Il explique comment elle a enduré l’infidélité de son mari, ce qui l’a poussée à cesser de l’attendre. Cette narration montre la complexité de l’amour inconditionnel qu’il ressentait pour elle, la décrivant comme « son repère fixe » et la femme qu’il aimait profondément. Ces réflexions révèlent un lien exceptionnel entre une mère et son fils.
Le cheminement émotionnel de Marc Lavoine est tumultueux. Il a reconnu avoir eu l’impression de perdre le « centre du monde » lorsque sa mère est partie. Il confie : « Je ne sais plus où je suis garé, je ne sais plus qui je suis ». Ces mots résonnent fort, illustrant à quel point le deuil peut désorienter. Sa sortie littéraire n’est pas qu’un simple hommage ; c’est une véritable catharsis. « Je n’ai pas accepté, je ne l’ai pas laissée partir », avoue-t-il, soulignant la difficulté du processus de deuil.
Marc Lavoine continue de porter le poids de son chagrin à travers sa musique et son écriture. Son livre et son témoignage dans « Sept à Huit » montrent à quel point l’amour d’une mère reste éternel et combien la perte peut profondément changer un être humain. Cette intimité partagée par l’artiste avec son public témoigne de la beauté et de la douleur de l’existence humaine.
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