Une nouvelle opération de ratissage a mobilisé de nombreux gendarmes à Cagnac-les-Mines. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, une infirmière disparue depuis décembre 2020. Au cours des derniers mois, l’enquête avait connu un blocage total.
En effet, les avocats de Cédric Jubillar avaient demandé la récusation des juges d’instruction, ce qui avait mis la réouverture de l’enquête en pause. Heureusement, la Cour de cassation a rejeté cette demande le 4 avril dernier, permettant ainsi à l’enquête de reprendre.
Affaire Delphine Jubillar : les nouvelles fouilles à Cagnac-les-Mines révèlent des rebondissements surprenants
Une mobilisation inédite des gendarmes
Les gendarmes des compagnies d’Albi et de Gaillac se sont déployés sur le terrain. Une trentaine d’agents sont arrivés sur place pour sécuriser la zone et faciliter le travail des enquêteurs. Accompagnés de réservistes, ces derniers ont également bénéficié du soutien de cinq équipes cynophiles, comprenant huit chiens spécialisés dans la recherche de restes humains. Les juges d’instruction, Coralyne Chartier et Audrey Assémat, ont également effectué le déplacement sur le site des fouilles.
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Les recherches se sont concentrées sur le lieu-dit « La Soulié ». Cet endroit se situe à moins de quatre kilomètres du domicile des Jubillar, près du lac des Homps. Les militaires ont bouclé la zone pour garantir la sécurité et l’intégrité des opérations. Seuls les riverains, avec un justificatif de domicile, pouvaient passer le barrage. Cette mesure vise à minimiser les perturbations et à concentrer les efforts des enquêteurs.
Vérifications des pistes évoquées par une voyante
Les fouilles visent également à déjouer certaines pistes évoquées lors de l’enquête. Une voyante, qui avait contacté les enquêteurs en 2022, affirmait avoir eu des visions concernant la séquestration de Delphine Jubillar dans le vide sanitaire d’un corps de ferme.
Des fouilles avaient déjà été menées à La Soulié en 2022 et 2023, mais sans résultats tangibles. Ainsi, l’opération du 18 avril s’inscrit dans une volonté de « fermer des portes » et d’explorer toutes les pistes, même celles qui semblent moins crédibles.
Malheureusement, les recherches se sont terminées le même jour, en milieu d’après-midi, sans aucune découverte concluante. Les enquêteurs continuent de demeurer mobilisés, déterminés à faire avancer cette enquête complexe.
Cette nouvelle opération à Cagnac-les-Mines montre l’engagement des forces de l’ordre dans l’affaire Delphine Jubillar. Malgré les obstacles rencontrés, l’enquête continue. Les espoirs restent vivaces quant à la résolution de cette énigme et le retour de Delphine à sa famille.
Chaque jour qui passe, les enquêteurs restent à l’affût de nouvelles pistes pour retrouver des réponses et (espérons-le) permettre à sa famille de faire son deuil. Les prochaines étapes de l’enquête promettent d’être cruciales.