Le mystère entourant la disparition de Morgane Rivoal, une adolescente de 13 ans, s’épaissit chaque jour. Depuis le 25 novembre 2024, la jeune fille n’a donné aucun signe de vie. Ce jour-là, elle devait se rendre à son collège à Pabu, dans les Côtes-d’Armor, mais ne serait jamais montée dans le bus habituel.
Malheureusement, l’inquiétude grandit, et une enquête a été ouverte par les gendarmes. Quelque chose semble clairement ne pas aller dans la vie de Morgane, et les témoignages qui émergent révèlent une réalité inquiétante.
« Elle se faisait harceler » : disparue depuis plus d’une semaine, une amie de Morgane, 13 ans, révèle des choses terribles sur elle
Le harcèlement, un fléau encore trop silencieux
Selon une camarade de classe, Morgane subissait un harcèlement insupportable depuis plusieurs années. Le témoignage rapporté par RTL en date du 2 décembre 2024 a particulièrement frappé. Cette jeune fille a révélé que Morgane se faisait régulièrement traiter de manière abominable : « Elle se faisait harceler au collège… des fois, elle restait toute la journée dans son coin. »
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Ces actes de harcèlement ne se sont pas limités à des insultes. Selon le procureur de Saint-Brieuc, Morgane aurait également pratiqué des mutilations sur elle-même. Elle aurait trouvé refuge dans la douleur physique pour évacuer sa souffrance psychologique. Les mots déchirants de sa camarade révèlent l’étendue de son désespoir : « Je la voyais, des fois, dans la cour, se mutiler. C’était terrible. »
Il est primordial d’aborder ce problème avec la plus grande gravité. Le harcèlement scolaire a des conséquences dévastatrices sur la vie des jeunes victimes. La souffrance en silence de Morgane montre que le système éducatif doit mettre en place des mesures efficaces pour protéger les enfants vulnérables. Ainsi, il est vital d’encourager les jeunes à parler et à signaler ces comportements inacceptables.
Une enquête qui suscite l’inquiétude
La disparition de Morgane a déclenché une mobilisation à grande échelle. Des battues ont été organisées, et les gendarmes examinent toutes les pistes. Le procureur rappelle que « toutes les pistes sont envisagées, aucune n’est privilégiée. »
Toutefois, la situation reste préoccupante. Un élément clé est apparu, révélant une violente dispute entre Morgane et son père la veille de sa disparition. Les tensions familiales, souvent exacerbées par l’utilisation excessive des réseaux sociaux, pourraient avoir joué un rôle dans cette tragédie.
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Les enquêteurs ont également retrouvé un message troublant, écrit sur un bout de papier froissé : « Papa, maman, désolée je pars. » Ce dernier pourrait être révélateur des pensées sombres qui hantent Morgane. Ce drame met en lumière l’urgence de soutiens psychologiques et d’une meilleure communication au sein des familles.
Si vous avez des informations concernant cette affaire tragique, contactez la gendarmerie au 17. Chaque témoignage peut faire la différence dans la recherche de Morgane. Le harcèlement scolaire et les souffrances silencieuses de la jeunesse appellent à une prise de conscience collective. Luttons tous ensemble pour que de telles situations ne se reproduisent plus.
