Aux côtés des deux jeunes femmes, les autorités ont découvert un autre corps, celui d’un homme. Les rapports préliminaires indiquent que les victimes étaient sous l’emprise de drogues et que les gaz d’un véhicule en marche auraient contribué à leur décès.
Jacqueline Restrepo Díaz et Deicy Acosta, deux femmes colombiennes, sont décédées dans un motel en raison de l’inhalation de gaz toxiques, selon les premiers rapports des autorités de ce pays.
Selon les informations des femmes :
Elles ont laissé le véhicule en marche à leur arrivée, ce qui aurait provoqué l’accumulation de gaz dans la chambre. Lors de l’inspection judiciaire, les autorités n’ont pas trouvé de signes de violence sur les corps, ce qui suggère que l’intoxication a été accidentelle. Cependant, les enquêtes se poursuivent afin d’écarter toute possibilité d’acte criminel.
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Les documents recueillis indiquent que le personnel du motel a découvert les corps vers 16h46, lorsqu’ils se sont rendus dans la chambre pour informer les occupants que leur temps était écoulé.
Ne recevant pas de réponse :
Le personnel a décidé de soulever le rideau du garage pour vérifier la situation. À l’intérieur, ils ont trouvé un véhicule en marche, avec de la musique à plein volume et une grande quantité de fumée. La porte de la chambre était ouverte, permettant au personnel de monter les escaliers et de découvrir les trois personnes inconscientes : l’homme évanoui, une femme au sol et une autre sur le lit.
Immédiatement :
Le personnel du motel, situé sur le Boulevard Forjadores, a sollicité l’intervention des services d’urgence et de sécurité. Des équipes de la Secretaría de Seguridad Ciudadana (SSC) se sont rendues sur les lieux, ont sécurisé la zone et attendu l’arrivée du personnel de la Fiscalía General del Estado.
La fiscalité de ce pays a informé que la cause du décès était une intoxication par inhalation de monoxyde de carbone, et de plus, les victimes présentaient une overdose de drogues, ayant consommé ces substances dans la chambre.
Pendant ce temps, les familles des victimes colombiennes cherchent des fonds pour rapatrier les corps en Colombie, un processus compliqué par le manque de ressources financières.
Jacqueline, âgée de 22 ans
Était arrivée au Mexique en février dans l’espoir d’améliorer son avenir et celui de son fils de quatre ans. Sa famille attendait son retour en décembre pour célébrer les fêtes de fin d’année. Claudia Patricia Díaz, la mère de Jacqueline, a décrit sa fille comme une personne au grand cœur, capable de pardonner facilement, selon des déclarations recueillies par le journal Qhubo.
« C’était une femme au grand cœur, elle pardonnait facilement à ceux qui l’offensaient et traitait très bien ses frères et sa famille », a souligné Díaz au média.
L’homme mexicain décédé avec elles a été enterré peu après l’incident, tandis que les familles des Colombiennes traversent un calvaire qui dure déjà plus d’une semaine. Elles tentent de rassembler les 12 millions de pesos nécessaires pour transférer les corps à l’aéroport José María Córdova, à Rionegro, et couvrir les frais funéraires, qui s’élèvent à 4 millions de pesos supplémentaires.
Ce triste événement international s’est produit dans un motel de Puebla, au Mexique. Toutes nos condoléances à leurs familles.
Face à cette situation difficile, les proches de Jacqueline ont sollicité l’aide des autorités et de la communauté afin de rapatrier son corps et de lui offrir un dernier adieu dans son pays d’origine. En outre, ils ont ouvert un compte à Bancolombia pour recevoir des dons. Par ailleurs, ils ont également fourni un numéro de contact pour toutes les personnes qui souhaitent contribuer à cette cause.
