La chaîne de télévision albanaise Zjarr TV a récemment suscité de vives discussions avec sa méthode audacieuse d’attirer des téléspectateurs. En choisissant d’afficher des présentatrices de manière provocante, sans soutien-gorge, la chaîne a fait froncer des sourcils et provoquer des débats quant à l’éthique des médias.
Alors qu’un certain public se passionne pour cette approche, d’autres réclament une responsabilité accrue de la part des médias sur le respect et l’égalité.
Les présentatrices de JT sans soutien-gorge : un sujet qui enflamme les débats
Une réaction divisée
Alors que certains internautes se montrent curieux de savoir où regarder l’émission, les critiques se multiplient.
Des commentaires désapprobateurs, qualifiant cette initiative de « scandaleuse » et de « dégoûtante », se retrouvent sur les réseaux sociaux.
Un utilisateur a même exprimé son indignation, déclarant qu’accepter une telle chose pour passer à l’écran est « pathétique ».
À lire Mbappé a rompu son silence sur les accusations
En effet, cette polémique ne se limite pas seulement à Zjarr TV, mais soulève des questions plus universelles sur le rôle et les responsabilités des médias dans la représentation des femmes.
Les images de Greta Hoxhaj, une des présentatrices, inondent Facebook et alimentent le débat sur l’habillement des femmes à la télévision.
Un internaute a soulevé un point pertinent :
« Il y a trop de femmes à la télévision dont les décolletés sont beaucoup trop bas. »
D’autres, cependant, soutiennent que cela attire simplement plus d’attention sur les informations, affirmant que chacun est libre de changer de chaîne selon ses préférences.
Silence des groupes féministes
Il est notable que la réaction des groupes féministes et des associations de journalistes en Albanie a été relativement discrète.
Leonard Olli, un journaliste, a souligné :
À lire « On est libre » : Marc Lavoine parle de sa liaison avec Adriana Karembeu
« Chacun est libre de changer de chaîne. »
En revanche, Aleksander Cipa, président de l’Union des journalistes albanais, a jugé plus sévèrement :
« La nudité ne peut pas résoudre la crise des médias. »
Face aux critiques, Greta Hoxhaj semble garder un cap serein. Dans une récente interview, elle a déclaré qu’elle ne prêtait guère attention aux commentaires et aux louanges.
Pour elle, l’essentiel est de bien faire son travail :
« Je vis une belle vie remplie d’amour. »
Dans son quartier, elle jouit d’une certaine popularité et reçoit même des conseils de téléspectateurs.
À lire Slimane fait l’objet d’une deuxième plainte, cette fois ça va être plus compliqué
La controverse autour de Zjarr TV soulève des questions importantes sur la sexualisation des médias et les standards de représentation des femmes.
Alors que certains défendent le style audacieux de Greta Hoxhaj, d’autres plaident en faveur de limites plus strictes.
Qu’en pensez-vous ?
La télé doit-elle rester un lieu de sérieux, ou le provocateur a-t-il sa place dans l’information ?